5 juillet 2013

PLAYSTATION 3 : DragonBall Raging Blast


Depuis le bon temps des DragonBallZ Budodai Tenkaichi, l’exploitation de la licence DragonBall Z était assez calme, principalement sur les consoles next-gen. Avec l’arrivée de DragonBall Raging Blast, Bandai va tenter d’inverser la vapeur et d’établir le nouveau standard du genre. Forts de leur  expérience avec les 2 séries Budokai et Budokai Tenkaichi sur Playstation 2, on peut espérer que Bandai et Spike peuvent faire de grandes choses pour le plus grand plaisir des joueurs. 



HD Powered.

Comme je l’ai dit, c’est le cœur plein d’espoir et les yeux pétillants que j’ai mis le jeu dans ma console espérant un digne successeur de la série des Budokai Tenkaichi. D’emblée, tout semble plus que correct avec une intro en grande pompes qui donne envie d’aller voir plus loin ce qui se passe. Le menu animé avec le dragon est lui aussi du plus bel effet. Un rapide coup d’œil aux modes de jeu vous renseignera sur l’étendue des possibilités. En premier, on a un mode Combats du Dragon  qui correspond au mode histoire où chaque période du manga est représentée (les saiyens, cell, les cyborgs, ….). On trouve ensuite un mode championnat qui se divise en sous modes : le classique Arcade, un mode survie, des combats contre la montre, des combats pour le plus grand score, ... Je ne vais pas tous les citer mais certains sont plus ou moins intéressants. On trouve aussi les combats 2 joueurs (versus) seuls ou en équipe, les combats en réseau, un championnat à 16 joueurs maximum, un mode d’entrainement, un musée et des fonctions de personnalisation de personnage. Pas mal du tout pour la première approche. Avec tous ces modes, on peut déjà s’imaginer que la durée de vie de ce DragonBall Raging Blast est suffisamment conséquente ce qui est déjà une bonne nouvelle en soi. Là-dessus, fonçons voir ce que nous propose le mode Combat Du Dragon … enfin, le mode histoire.

 

Il ne manque pas un truc, là ?

Le mode histoire semble de prime abord assez complet avec une subdivision en saga (Cell, Boo, …) tout en ajoutant des sagas alternatives (Bardock, Broly, …). Et voici le moment tant attendu : les combats. Premier constat : les graphismes sont assez beaux et fins (merci la HD), les musiques discrètes mais agréables et les bruitages corrects. On constate de suite que les arènes sont plus grandes quand dans les Budokai Tenkaichi et sont relativement bien représentatives de la série. Et là, il y a quelque chose qui commence à ternir le tableau : la maniabilité. Etant habitué aux contrôles des Budokai Tenkaichi, je m’attendais à quelque chose de similaire car, après tout, un gameplay développé pendant des années et ayant fait ses preuves devrait se perdurer, quitte à être enrichi de nouvelles subtilités. Mais ici, on est reparti en arrière de plusieurs pas. Comment vous dire … les personnages sont très lourds à déplacer, les touches ne répondent pas vraiment au quart de tour et surtout il est assez compliqué de faire certaines techniques pourtant auparavant très simples comme projeter son adversaire et le chasser pour continuer à l’attaquer. Et surtout, le lock qui permettait de toujours être au cœur de l’action des précédents épisodes semble quasiment disparu. Dès que votre adversaire sort de votre champ de vision, c’est la misère pour le retrouver pour peu qu’il soit assez mobile. Sur ce point, la caméra est assez pénible car on se retrouve souvent à se prendre des attaques sans même savoir d’où le coup est parti.

 


Il y a plein de pages blanches dans mon manga.

Derrière ce titre, comprenez que le mode histoire qui normalement veut suivre assez fidèlement le manga (ou le dessin animé) est totalement incomplet. On passe parfois d’un combat à un autre sans explications sur tout ce qui manque. Imaginez que Trunks se batte avec Vegeta alors que Cell absorbe C18 et que, juste après, vous commenciez déjà le tournoi de Cell avec SanGoku en zappant tout ce qui se passait entre ces combats … Et c’est comme çà dans toutes les sagas proposées. Ces sagas sont un ensemble d’incohérences difficilement acceptables pour un fan du manga. Et pour compliquer l’affaire, certains moments des sagas sont bloqués et ne deviennent jouables que si on remplit certaines conditions dans d’autres combats où qu’on le débloque en achetant tel ou tel objet. Si ce dernier point peut être compréhensible dans un souci d’augmenter la durée de vie du jeu, il n’explique pas tout.

 

Ils sont où les persos ?

Autre constat effarant, le nombre de persos disponibles. Si DragonBall Budokai Tenkaichi 3 proposait plus de 100 personnages (autour de 160 avec les transformations), on se retrouve ici avec 42 personnages … 42 ... et autour de 70 avec les différentes transformations. D’un coup, on comprend mieux pourquoi les sagas du mode histoire comportant de si gros manques. Si les intervenants ne sont pas disponibles … pas de combat (attention, TOUS les manques ne sont pas expliqués pour autant). Mais vraiment, je ne comprends pas. Sachant que les jeux Playstation 3 sont plus volumineux que les jeux Playstation 2, comment se peut-il qu’on ait 2 fois moins de personnages disponibles qu’auparavant ? C’est à croire que ce DragonBall Raging Blast est plus un coup d’essai pour voir si le public pourrait accrocher à la version next-gen. Bon, heureusement, tout n’est pas à jeter mais quand même … Concernant le mode multi-joueurs, il est assez simple et on trouve encore facilement des joueurs sur le net (preuve que la majorité trouve ce jeu pas trop mal).

 

Un pas en avant, 3 pas en arrière.

Je ne comprends pas … Vraiment, j’ai du mal. Les jeux Budokai et Budokai Tenkaichi sur Playstation 2 avaient une qualité qui ne faisait qu’augmenter au fil du temps. Comment cet opus next-gen peut-il être de moindre qualité alors qu’il vient des mêmes studios? Pour rester honnête, DragonBall Raging Blast n’est pas mauvais mais pour l’apprécier d’avantage, il ne faut pas avoir joué aux jeux sur Playstation 2.
  

Appréciation globale
6/10

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